dimanche 7 octobre 2018

Au Forum des Associations (Perpignan)

Au stand de l'Association arménienne des Deux Catalognes lors du Forum des Associations de Perpignan (quartier ouest) - 6/10/2018














Sculpture à Erevan  Arménie)
Les lettres de fer
(Alphabet)

samedi 2 juin 2018

Toujours, les mercredis studieux de Perpignan ...

voir aussi : http://dzovig.blogspot.com/p/activites-en-cours.html

Rue des Aubépines, à Perpignan, la petite école arménienne poursuit ses activités, avec Sona, institutrice déterminée, les petits attentifs malgré tout, et les mamans, que ce rendez-vous du mercredi rassemble autour d'un café agrémenté de pâtisseries que l'une d'entre elles a confectionné, pour des échanges que sont les événements de leur vie quotidienne...


vendredi 1 juin 2018

Projeté le 31 mai 2018 à Perpignan, en présence de son réalisateur LEVON MINASIAN-


Levon Minasian
entouré des membres de l'Association

"BRAVO VIRTUOSE" - (comédie-policier)

Arménie - Alik, 25 ans, musicien d'exception, membre d'un orchestre classique prépare un grand concert. Tout bascule quand le mécène de l'orchestre est assassiné ...La suite à découvrir en se rendant au cinéma  Le Castillet à Perpignan les : Samedi 2 juin (11 h 15) et Lundi 4 juin (21 h) où le film est à l'affiche. 

Une réussite pour ce film moderne et original tourné en Arménie, qui maîtrise tous les ingrédients d'un très bon "polard" qui se taille une place de choix dans l'univers du film d'action, mais pas seulement.  Le scénario transporte le spectateur dans une sorte de conte onirique (selon le projet qu'évoque Lévon Minasian lors du débat faisant suite à la projection). Une occasion également de découvrir des images d'une Arménie "souterraine" que se partage l'oligarchie omniprésente - une situation en passe de bouleversement depuis la récente "révolution de velours" que connait l'Arménie - "Mon film commencé en 2015 et terminé en 2017 est comme une prémonition des événements actuels"  nous dit Lévon Minasian en ajoutant avec humour "je dois bien réfléchir au thème du prochain film" !

A VOIR ABSOLUMENT - !!!

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http://www.allocine.fr/film/fichefilm-257375/critiques/spectateurs/star-5/?page=2

Vous pouvez postez vos impressions, vos commentaires sur allo- ciné ! Comme je l'ai fait - c'est important pour la promotion du film !


lundi 7 mai 2018

- L’Indépendant du 7 mai 2018.

Commémoration à Perpignan du génocide des arméniens 🇦🇲

- L’Indépendant du 7 mai 2018.


Remerciement à Jean Marie Artozoul - La Croix

À :jma66@sfr.fr 


Cher Monsieur,

Nous tenons à vous remercier pour la publication dans vos colonnes du compte rendu de la commémoration du génocide des arméniens.

Nous en sommes très touchés, car vous donnez ainsi une visibilité à un événement trop peu reconnu, souvent occulté par les médias français, et qui permet ainsi de porter à la connaissance des perpignanais, un drame historique qui reste telle une plaie ouverte.  Seule une reconnaissance pleine et entière de la part du pays responsable, la Turquie, qui nie encore à ce jour  la réalité du génocide, permettrait aux survivants de faire le deuil des 1 500 000 victimes innocentes du projet d'extermination conçu et mis en oeuvre sans état d'âme, par les responsables-décideurs de l'empire ottoman.

Encore merci.

Cordialement,


Dzovinar Melkonian
Association arménienne des Deux Catalognes 

Remerciements à Me Olivier Amiel


e-mail adressé à Me Olivier Amiel

Cher Olivier,

Je pensais vous voir pour dire de vive voix toute la reconnaissance que nous éprouvons envers votre action à notre égard,  petite communauté arménienne perpignanaise. 

Vous avez mis au service de notre cause vos relations amicales, vos "bonnes adresses", et votre propre implication, pour faire en sorte que cette commémoration compte des personnalités de la Mairie d'une part, et soit le plus largement diffusée, connue, à Perpignan, d'autre part.

Soyez-en remercié car nous mesurons à leur juste valeur les principes moraux qui vous animent et font de vous un être aux idéaux humanistes.

Avec beaucoup d'amitié,

Dzovinar Melkonian 

mardi 1 mai 2018

ARTICLE PARU DANS LE JOURNAL "LE CATALAN"

Compte-rendu de la commémoration du Génocide des arméniens à Perpignan le 24 avril 2018

26 avril 2018 - Journal Le Catalan


Rassemblés devant le Monument aux Morts – place Armand Lanoux à Perpignan - les membres de l’Association arménienne des Deux Catalognes ont commémoré le génocide des arméniens perpétré par l’Empire Ottoman, dont l’apogée se situe le 24 avril 1915.

La Directrice de l’Association, Dzovinar Melkonian, a débuté son discours par une phrase extraite du film « La Promesse » qui relate d’une façon romancée et pudique la « Grande catastrophe » (Medz Yegherne) : « Notre vengeance consistera à survivre… ».

Elle a ensuite rappelé que « c’est avec beaucoup d’émotion que nous commémorons, pour la seconde année à Perpignan, le terrible événement que fut le premier génocide du XXe siècle, celui des Arméniens au cours des années sombres s’étendant de 1870 à 1918 et au-delà, l’apogée du crime se situant ce 24 avril 1915 où 600 intellectuels arméniens de Constantinople ont été massacrés, tandis que les populations des villages voisins furent jetés sur les routes de l’exode les menant ainsi vers une mort certaine. »

L’Adjoint au Maire de Perpignan, Olivier Amiel, a pour sa part affirmé qu’il y avait « une exigence morale » à commémorer le génocide des arméniens, mais « qu’il a fallu attendre 2001 pour une reconnaissance par le parlement français en raison des craintes et du pragmatisme économique et politique vis-à-vis de la Turquie. Certes, le Président Macron a promis pendant sa campagne de dédier un jour officiel à la commémoration du génocide. Cependant reconnaitre ce massacre qui a causé la mort à 1,2 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, n’est que la moitié du chemin, il est nécessaire que la France demande à la Turquie d’en faire autant. Car comme le disait le Président Chirac à ce sujet : Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et ses erreurs ».

Après une minute de silence eut lieu un dépôt de gerbe, puis un chant arménien pour clôturer ce moment de recueillement et de souvenir.

Dzovinar Melkonian

mercredi 25 avril 2018

Nikos Lygeros ne nous oublie jamais



 24 AVRIL 2018 A NICOSIE (Chypre)
Monument aux Morts - Parvis du Palais des Congrés - Perpignan

Rassemblés devant le Monument aux Morts - Place Armand Lanoux à Perpignan, les membres de l'Association arménienne des Deux Catalognes ont commémoré le génocide des arméniens, perpétré par l'empire ottoman, dont l'apogée se situe le 24 avril 1915. 

 Allocution, chant, dépôt de gerbe, prise de parole de Me Olivier Amiel , Adjoint au Maire de Perpignan, ont constitué l'essentiel d'une cérémonie sobre mais émouvante. 

Nous remercions à cette occasion Me Olivier Amiel dont la présence à nos côtés est un réel réconfort, François Lietta, Philippe Debusschère qui nous ont honorés de leur présence.

Tous nos remerciements aux adhérents de l'association qui ont prêté leur concours à cette occasion : Karen Karapetyan, Marina Avdalyan, nos jeunes "porte-drapeaux", ainsi qu'à tous nos amis pour leur présence - en ce jour symbolique.
Me Olivier Amiel - Adjoint au Maire de Perpignan


samedi 31 mars 2018

24 avril 2018


La commémoration du Génocide des Arméniens
aura lieu mardi 24 avril de 16h30 à 18h30 env.
devant le Monument aux Morts du Palais des Congrès
Place Armand Lanoux, 66000 Perpignan

A cette occasion, donnant lieu à un dépôt de gerbe, un bref rappel des circonstances qui ont conduit au génocide sera évoqué, suivi d'un chant interprété par Marina Avdalyan. Nous nous recueillerons durant la minute de silence d'usage.

Nous vous tiendrons au courant des compléments d'informations éventuelles.

jeudi 1 mars 2018

COMMEMORATION DU 24 AVRIL 2018

En 2017, notre jeune ami Sarkis Simonjan, nouveau venu dans notre Association, initie, organise, avec sa fougue juvénile, sa détermination, la première commémoration du Génocide des Arméniens, à Perpignan. Aujourd'hui appelé en Espagne où il se prépare pour son avenir professionnel, il ne sera pas des nôtres.

Merci Sarkis pour ton action ! Tous nos voeux t'accompagnent pour tes projets.                   
Ton initiative n'aura pas été vaine ...
de G à D : Dzovinar, Olivier Amiel, Knar Sakalian

Olivier Amiel, adjoint au maire de Perpignan, sera présent à la commémoration du génocide des arméniens de 1915 le 24 avril prochain 

« A la suite d’une rencontre avec les responsables de « l’Association arménienne des deux Catalognes »,  je me suis engagé à venir assister à la commémoration du génocide des arméniens de 1915 qui aura lieu pour la seconde fois à Perpignan le 24 avril. 
Ce drame trop longtemps occulté qui a coûté la vie à plus de 1,2 millions de personnes ne peut plus souffrir de tergiversations.

Si le Parlement européen a reconnu ce génocide en 1987 et la France par la loi du 29 janvier 2001, on constate à nouveau une gêne, voire une frilosité à l’évoquer et le commémorer par crainte de représailles économiques de la part de la Turquie qui refuse toujours de le reconnaître.

Cela ne doit pourtant pas dicter notre devoir moral envers la communauté arménienne.

À Perpignan « l’Association arménienne des deux Catalognes » bénéficie depuis peu d’un local mis à disposition par la ville et va pouvoir bientôt installer un « khatchkar » (pierre à croix) qui permettra de se recueillir.

Le Président Chirac souhaitait la reconnaissance du génocide par la Turquie elle-même, rappelant que « Tout pays se grandit en reconnaissant ses drames et ses erreurs ». Le Président Macron s’est engagé en janvier à inscrire une journée officielle de commémoration de ce que le Pape François nomme fort justement « le premier génocide du XXe Siècle ».

Voilà ce que cet homme de coeur, qui laisse parler sa conscience - un exemple pour tous ceux qui font des "circonvolutions dilatoires" pour éviter d'évoquer ce drame humain pourtant incontournable - exprime très simplement et très justement. 

Grâce lui soit rendu.

mercredi 17 janvier 2018

au Cinéma "Le Castillet" à Perpignan


"Sensible et beau, le film de Terry George apparaît alors comme nécessaire et important puisqu'il parvient à évoquer ce drame sans sembler partial ou moralisateur. Une réussite certaine ! " Wyzman.

Hier, 16 janvier 2018, au cinéma Le Castillet, à Perpignan, devant une audience restreinte (une cinquantaine de personnes dans la salle), le film The Promise nous a emporté dans l'histoire tourmentée des Arméniens, victimes de la barbarie ottomane dans les années 1915 ..., toile de fond de ce film superbe !

Il n'y a aucune ligne à retrancher, de l'analyse de Wyzman que j'avais postée le 12 janvier  en préambule à la projection du film. 

Trop peu nombreux, comme c'est dommage, les spectateurs bouleversés ont communément reconnu la beauté et la force de ce film, tout en regrettant qu'il ne reste pas à l'affiche plus d'un soir ... On peut lire sur l'écran, à la fin du film, le poème de William Saroyan qui traduit si bien, la résistance arménienne :

  "Je voudrais savoir quelle force au monde
  peut détruire cette race, 
   cette petite tribu de gens sans importance dont l'histoire 
   est terminée, dont les guerres ont été perdues, dont les   
   structures se sont écroulées, dont la littérature n'est plus lue,    
    la musique n'est pas écoutée, et dont les prières ne sont            
                                              pas exaucées.                                                                                       
    Allez-y, détruisez l'Arménie ! Voyez si vous pouvez le faire.       
    Envoyez-les dans le désert. Laissez-les sans pain ni eau.              
    Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez alors s'ils ne             
    riront pas de nouveau, voyez s'ils ne chanteront ni ne                  
    prieront de nouveau. Car il suffirait que deux d'entre eux se     
    rencontrent, n'importe où dans le monde pour qu'ils                 
     créent une nouvelle Arménie. " 
    (Mon nom est Aram) William Saroyan  

Les arméniens sont encore si peu connus et reconnus, d'une manière quasi générale, hormis peut-être dans certaines villes où les communautés sont bien représentées, que tout ce qui peut les concerner, tant dans les domaines culturel que  politique passe à la trappe ;  quel média, en France, signale les grandes réussites arméniennes artistiques, sportives ou autres, la guerre de l'Artsakh qui occasionne des blessés et des morts chaque jour ? .... On relate pourtant le moindre bobo de certaines communautés dans des émissions télévisées, sur les ondes radiophoniques....

Un grand merci aux fourmis laborieuses, Sona, Christina, qui ont garni de leurs délicieuses pâtisseries arméniennes le buffet prévu pour "le pot de l'amitié".
Merci à Sergueï de son aide, pour le transport à bout de bras jusqu'au cinéma, des lourds cabas remplis de boissons !


                      Avant de se quitter, après "le pot de l'amitié", 
                   quelques amis de notre association 
               pour une photo souvenir.

vendredi 12 janvier 2018

THE PROMISE - Commentaire par Wyzman


En 1914, la Grande Guerre menace d'éclater tandis que s'effondre l'Empire ottoman. A Constantinople, Mikael, un jeune étudiant arménien en médecine et Chris, photoreporter américain, se disputent les faveurs de la belle Ana. Tandis que l'Empire s'en prend violemment aux minorités ethniques sur son territoire, ils doivent unir leurs forces pour tenir une seule promesse : survivre et témoigner. 

Drame historique certes, La Promesse est avant tout un mélodrame dans lequel trois personnages sont amenés à se croiser à plusieurs reprises, cherchant parfois à s'éviter mais en vain. Ironiquement, le film de Terry George débute alors que Mikael (Oscar Isaac) accepte d'épouser Maral (Angela Sarafyan), lui faisant la promesse de revenir après avoir accepté la dote de son père qui va lui permettre d'aller faire ses études de médecine. Mais comme on peut s'en douter, c'est bien sa rencontre avec Ana (Charlotte Le Bon) qui va bouleverser sa vie. 

Belle, réfléchie et extravertie, Ana lui fait découvrir un nouveau monde, plus occidental, plus libre, dans lequel il s'imagine construire quelque chose - à ses côtés. Malheureusement, la présence de Chris (Christian Bale) dans la vie d'Ana demeure un frein. Faits pour être ensemble sur le papier, ces deux personnages ne prennent véritablement d'ampleur qu'en présence de Mikael. Et inversement, Mikael semble moins dense et complexe quand il est loin d'eux deux. 

Cependant, la Grande guerre qui se trame et l'extermination des Arméniens de Constantinople vient perturber la lutte que les deux hommes s'apprêtaient à livrer pour remporter le cœur de la belle. Deux éléments qui vont apporter leur lot de drame, tensions et séquences musclées. Et c'est au niveau de ce grand jeu d'équilibriste que Terry George brille ici. 

Romance et bromance 

Si certains événements du génocide arménien ont été stylisés (et parfois surécrits) pour modifier la dynamique du film, La Promesse impressionne par la finesse du jeu de ses acteurs. Loin d'être le personnage auquel on tient au premier abord, Christian Bale parvient à faire de Chris, le photoreporter, non pas un héros de guerre mais un homme brave et inspirant. A côté, Charlotte Le Bon réussit l'exploit de ne pas simplement incarner l'objet des désirs de deux hommes mais bien une héroïne moderne, courageuse. 

Quant à Oscar Isaac, véritable star du film, il offre à ce dernier des séquences terrifiantes et des plans qui confirment son statut de grand acteur. On pense notamment au passage où son personnage retrouve le corps de ses proches assassinés et où la caméra de Terry George ne parvient pas à distancier une douleur contagieuse. Amis et ennemis à la fois, Mikael et Chris forment un magnifique duo que l'on aimerait bien revoir dans un autre projet. Le talent des deux acteurs est indéniable et La Promesse laisse apparaître une alchimie presque évidente. 

Parce que le film est principalement centré sur la romance entre Mikael et Ana, la dernière séquence laisse songeur. Lançant un pavé dans la mare, La Promesse suggère que face à l'horreur de la guerre et des génocides, seuls l'amour et la compassion pourraient aider les populations traquées. Certains plans et décors feront sans doute tiquer les esthètes parmi nous mais l'ensemble se tient car le message de La Promesse prévaut sur ses qualités techniques. 

Entre grands moments de bravoure et de romance, La Promesse revient ainsi sur un épisode de l'histoire ottomane que l'on a aujourd'hui encore trop tendance à vouloir ignorer. Sensible et beau, le film de Terry George apparaît alors comme nécessaire et important puisqu'il parvient à évoquer ce drame sans sembler partial ou moralisateur. Une réussite certaine ! 

wyzman

jeudi 11 janvier 2018

Hommage à KIRK KERKORIAN

6 juin 1917 - 16 juin 2015

KIRK KERKORIAN naît à Fresno, en Californie, le 6 juin 1917, de parents immigrants arméniens. Entre une mère au foyer et un père marchand de fruits, il connaît une enfance balloté, où déménager est la règle : "au moins vingt fois, car souvent, faute de pouvoir payer le loyer on était expulsés", dire-t-il plus tard. 

Il abandonne ses études pour aider sa famille en difficulté ; de petits boulots, en expériences diverses mais intenses, étape par étape, ses choix lui assureront finalement une fortune immense.

- Il est Boxeur avec 29 victoires sur 33 combats ;
- nanti d'une licence il devient pilote durant la seconde guerre mondiale ;
- puis se tournant vers des options de grande envergure, notamment dans le monde du cinéma : il sera propriétaire de la Metro-Goldwyn-Mayer en 1969, dix ans plus tard de MGM puis de Columbia Pictures qu'il revend en 1981 - puis d' Orion Pictures, The Samuel Goldwyn Company et Motion Picture Corporation of America. 
 (période durant laquelle il rêvait déjà de produire un long-métrage sur le génocide des Arméniens, mais en vain,  en raison de fortes pressions turques et pro-turques).
- Il s'intéresse à l'immobilier, un temps où il  possédera la moitié de Las Vegas, sortira du désert les trois plus grands hôtels du monde à leur époque (l’hôtel International en 1969, le MGM Grand Hôtel en 1973 et le MGM Grand en 1993). 

Une vie de hauts et de bas à faire chavirer Hollywood - dira-t-on à son propos - où il est question d’argent, de pouvoir, de mafia, d’ascension, de chute, de poker, de bluff. Cette histoire, c’est la vie de Kirk Kerkorian, qui s’est achevée après avoir frôlé le siècle (98 ans), le 16 juin 2015, à Berverly Hills (Los Angeles).

C'était un homme silencieux, qui se tenait à l'écart des lumières factices d'un monde superficiel qui pourtant le respectait. 
Toujours habité par le triste destin du peuple arménien, il n'aura de cesse d'apporter son aide par des dons qui se chiffrent en millions de dollars à l'Arménie, contribuant ainsi largement à son redressement.


Le film "The Promise"

Peu avant son décès, Kirk Kerkorian prévoit les fonds nécessaires afin que le film, qui constituait pour lui une sorte de testament, atteigne les standards de qualité les plus élevés. Un film qu'il ne verra pas.

Selon George Winter, co-producteur du film, le tournage de ce long-métrage ne fut pas une mince affaire. Consacré au génocide des Arméniens de l'empire ottoman, lors de la première guerre mondiale, ce film dont la scénarisation a duré pendant cinquante ans (depuis 1960) a demandé près de deux ans de tournage.

   - C'est à l'acteur guatémaltèque Oscar Isaac qu'a été confié le premier rôle : celui d'un jeune Arménien complétant des études en médecine à Constantinople (aujourd'hui Istanbul).
- L'acteur australien Christian Bale y incarne un globe-trotter alcoolique, correspondant pour l'American press. Basé dans la région, le journaliste enquête sur le génocide, dont il découvre peu à peu l'ampleur. 
- la Montréalaise Charlotte Le Bon complète le principal trio d'acteurs. 

Le réalisateur et co-scénariste Terry George a interpellé ceux-ci au plan personnel et intime. Ces acteurs ont fait leurs propres recherches afin de mieux comprendre les personnages et l'intrigue du film.
"Lorsque le film sera projeté en salle, ils deviendront le visage et l'incarnation même de ce film" ajoute Winter.

L’œuvre est clairement militante. Elle résulte de la volonté de Kirk Kerkorian, qui voulait porter à l’écran le génocide des Arméniens à la manière d’une grande fresque historique. Il a intégralement financé “The Promise” qui, avec un budget de plus 100 millions de dollars, est l’un des films indépendants les plus chers de l’histoire d’Hollywood.

Dés sa sortie, le film a fait l'objet d'une forte opposition du lobby turc, au point d'en perturber les programmations en France et à l'étranger.

Voir : http://www.france24.com/fr/20161025-film-genocide-armenien-the-promise-imdb-faux-avis-turquie-cinema-hollywood




lundi 1 janvier 2018

PROJECTION DU FILM THE PROMISE A PERPIGNAN


Suite à notre demande, le Cinéma "Le Castillet" à Perpignan a programmé la projection du film THE PROMISE à l'intention de la communauté arménienne et non-arménienne de la ville.

Projection qui aura lieu le MARDI 16 JANVIER 2018 à 19 h.

Le prix d'entrée est fixé à 6 €

L'Association offrira un pot de l'amitié après la projection,  donnant ainsi l'occasion, à ceux qui le souhaiteraient, d'échanger remarques, commentaires, ou questionnements.

MERCI DE PARTAGER CETTE INFORMATION A TOUS VOS PROCHES.